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Annulations d’acquisitions de la Bibliothèque (2015 à 2016)

Nous désirons informer la communauté de l’Université Laurentienne que la Bibliothèque et les Archives devront prendre diverses mesures difficiles pour gérer leur budget d’acquisitions en raison de la chute de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain au cours de la dernière année. Nous vous indiquons ici que les mesures que nous proposons, car elles risquent d’avoir des conséquences pour votre enseignement ou vos recherches. Certaines toucheront l’ensemble de la communauté et d’autres uniquement les personnes qui travaillent dans une discipline donnée. Dans tous les cas, nous recevrons volontiers vos questions ou commentaires.

Contexte

  • Il y a un an, le dollar canadien valait plus de 0,90 $ américain; il vaut actuellement 0,76 $ et devrait encore baisser au cours de la prochaine année.
  • La Bibliothèque et les Archives consacrent plus de 90 % de son budget d’acquisitions à des achats et licences facturés en dollars américains.
  • Le budget d’acquisitions de la Bibliothèque et des Archives pour l’exercice 2015-2016 est légèrement supérieur à 2 100 000 $. Même si cette somme inclut une hausse d’environ 2,85 % du budget d’acquisitions de l’an dernier (une hausse généreuse dans le contexte du budget général serré de l’Université), elle ne compense pas les hausses annuelles « normales » du prix des publications savantes ou la réduction du pouvoir d’achat du dollar canadien.
  • Nous prévoyons qu’il nous faudra économiser environ 500 000 $ (canadiens), dont, nous l’espérons, environ 350 000 $ cette année et le reste l’année prochaine.

Mesures générales

  • Nous abandonnons notre licence (expiration en août 2015) d’Academic Search Complete d’EBSCO pour son concurrent beaucoup moins coûteux, Academic OneFile de Gagle Cengage, dont nous avons déjà une licence. Même si les contenus de ces deux bases de données se chevauchent beaucoup, certaines revues « préférées » de certaines personnes ne se trouvent pas dans Academic OneFile. Certains titres peuvent figurer dans une autre base de données, mais pour d’autres, il faudra les obtenir au moyen de RACER. Nous pouvons fournir la liste des titres de ces deux bases de données aux personnes qui désirent connaître les différences entre les deux.
  • Nous réduisons d’environ la moitié nos achats à l’unité de livres en retenant assez d’argent pour répondre à la plupart des demandes de titres individuels.
  • Nous abandonnons notre licence de site (expiration en août 2015) de RefWorks (déjà annoncé) et encourageons plutôt l’utilisation d’applications gratuites en ligne de gestion de citations comme Zotero.
  • Nous annulons les abonnements de revues imprimées ou en ligne peu utilisées lorsque nous les remarquons. Nous recourrons au prêt entre bibliothèques (RACER) pour répondre aux demandes très occasionnelles de ces revues.
  • Nous abandonnons notre licence (expiration en octobre 2015) du Journal Citation Reports de Thomson-Reuters (un outil plutôt que du contenu savant, peu utilisé).
  • Nous avons acheté de nouveaux titres de certaines grandes séries de livres en ligne, comme Oxford Handbooks Online. Même si nous arrêterons d’effectuer des achats généraux de livres de ces séries en ligne, nous conserverons l’accès à ceux que nous avons déjà achetés, et pouvons encore acheter des titres particuliers sur demande.

Annulations dans certains domaines

Afin de réaliser les économies visées, nous devrons abandonner des licences de produits pour des disciplines particulières ou des domaines multidisciplinaires. Nous ne prétendons pas que ces suppressions passeront inaperçues et nous restons ouverts à la possibilité que certains ouvrages soient trop importants dans un domaine donné pour être abandonnés. Nous vous invitons à formuler des commentaires et parlerons volontiers de vos préoccupations. Néanmoins, nous avons pu recenser des produits qui a) sont peu utilisés, ou b) dont chaque utilisation est très coûteuse, ou c) chevauchent grandement un ou plusieurs produits que nous prévoyons de conserver.

  • Environment Index (expiration en août 2015) – Chevauchement important avec GreenFILE
  • GEOBASE (expiration en février 2016) - Chevauchement important avec GeoRef
  • Index to Foreign Legal Periodicals (expiration en novembre 2015) – Très peu utilisé
  • International Encyclopedia of the Social and Behavioral Sciences (expiration en novembre 2015) – Chaque utilisation est très coûteuse
  • MathSciNet (expiration en décembre 2015) – Peu utilisé
  • Music Index (expiration en août 2015) – Chevauchement important avec RILM
  • OECD iLibrary (expiration en décembre 2015; revues et livres seulement : nous conserverons l’accès aux séries de données) – Très peu utilisé
  • Physical Education Index (expiration en février 2016) – Chevauchement important avec SportDiscus
  • Routledge Encyclopedia of Philosophy (expiration en novembre) – Chaque utilisation est très coûteuse (la version imprimée est à l’Université de Sudbury)
  • Science (version imprimée; expiration à l’automne 2015) – Nous avons l’accès en ligne par l’entremise de l’EMNO 

Remarques 

  • La plupart des bases de données bibliographiques et de revues en texte intégral indiquées ci-dessus chevauchent au moins en partie, et souvent beaucoup, Web of Knowledge de Thomson-Reuters et/ou Academic OneFile de Gale.
  • De plus en plus souvent, surtout dans les sciences, la version d’un article après examen par les pairs est accessible librement au moyen de Google Scholar.
  • Comme toujours, il est possible d’obtenir par l’entremise de RACER les articles auxquels nous n’avons pas immédiatement accès.
  • Étant donné que nous prenons généralement des licences pluriannuelles pour le contenu en ligne, nous ne pouvons rien faire cette année pour les « bons » candidats à l’annulation. Des annulations supplémentaires seront probablement nécessaires en 2016-2017; nous en préparerons la liste l’hiver prochain.
  • Il n’est pas réaliste pour nous de transférer des fonds des budgets déjà minimes de dotation en personnel ou opérationnels pour faciliter les acquisitions.

Comme nous l’avons déjà dit, nous nous ferons un plaisir de discuter avec vous des annulations prévues ci-dessus. Le ou la bibliothécaire qui fait la liaison avec votre unité pourra répondre à vos questions sur la localisation des ressources en raison à la suppression des sources ci-dessus. Les bibliothèques universitaires canadiennes et les communautés qu’elles servent traversent une période difficile. Nous vous remercions de votre compréhension.