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Des réductions dans les dépenses de la bibliothèque pour la collection (2016 à 2017)

La Bibliothèque et les Archives abandonneront certaines licences d’utilisation de base de données, ainsi que certains abonnements aux revues, et ont réduit provisoirement l’achat de livres. Il importe donc de faire part de nos plans et vous expliquer pourquoi ces mesures sont nécessaires.

En 2016-2017, le budget d’acquisitions de la Bibliothèque de la Laurentienne est de 2 104 225 $. Ce montant, le même qu’en 2015-2016, devrait rester à ce niveau pour les deux prochaines années, malgré les pressions budgétaires sévères que connaît l’Université. De fait, il s’agit du budget d’acquisitions le plus élevé que nous ayons jamais eu et, contrairement à d’autres bibliothèques universitaires en Ontario, notre budget n’a connu aucune réduction ces dernières années.

Cependant, l’effet du taux de change défavorable depuis 2013-2014 et l’inflation chronique des prix de contenu universitaire, supérieure à l’indice des prix à la consommation (IPC), ont érodé notre pouvoir d’achat. Même après des réductions considérables des dépenses en 2015-2016, chiffrées à plus de 300 000 $, nous avons terminé le dernier exercice avec un déficit d’acquisitions de 218 208 $. Nous devons donc continuer à réduire nos achats et à abandonner plus de licences si nous voulons équilibrer le budget d’acquisitions de la Bibliothèque.

Pour gérer cette situation, nous avons pris les mesures suivantes :

  1. Nous avons provisoirement réduit la sélection de livres par nos bibliothécaires, mesure de routine, en achetant seulement les titres touchant les demandes spéciales et les titres de haute priorité. Si vous avez besoin d’un livre particulier pour un cours donné, nous pouvons encore l’acheter. Comme toujours, vous pouvez utiliser RACER, notre service de prêt entre bibliothèques, pour accéder aux livres qui ne font pas partie de notre collection. Si nous arrivons à créer une marge suffisante dans notre budget en délaissant les bases de données à faible utilisation, nous pourrons reprendre l’achat régulier de livres au cours du prochain exercice. [Économies ponctuelles attendues : environ 20 000 $]
  2. Nous avons examiné la liste des revues auxquelles nous nous sommes abonnés (principalement les revues imprimées), qui ne font pas partie d’une suite de revues électroniques. Nous avons annulé la majorité de ces titres après avoir examiné les données d’utilisation (extrêmement faibles, souvent nuls), leur importance cruciale aux programmes d’études de la Laurentienne, la disponibilité substitutive des articles de revue (solutions de remplacement) et le prix de chaque titre. Les articles individuels tirés des revues (alors même que l’abonnement a été annulé) peuvent normalement être livrés en quelques jours grâce à RACER. Vous trouverez en annexe la liste de ces revues. S’il y a un titre qui vous semble trop important pour que l’abonnement soit annulé, nous pouvons le réexaminer, bien que le taux d’utilisation passée reste un facteur déterminant dans toute décision. [Économies courantes attendues : environ 80 000 $]
  3. Nous avons recensé en vue d’annulation plusieurs bases de données, des suites de revues électroniques dans bien des cas, des produits à faible utilisation et/ou au rapport coût/utilisation plus élevé. Avant de prendre une décision définitive, nous aimerions en discuter avec les utilisateurs et avons annexé une liste de ces bases de données. Le non-abonnement à ces bases de données ne signifie pas forcément la perte d’accès à tout le contenu : la recherche bibliographique peut encore se faire au moyen d’une base de données plus large à l’aide d’un moteur de recherche (par exemple, Web of Science ou Scholars Portal Journals) ou d’un service comme Google Scholar. Certains contenus de texte intégral peuvent être trouvés dans d’autres bases de données ou en version libre accès, et la livraison de documents au moyen de RACER demeure toujours une solution de rechange. [Économies courantes attendues : jusqu’à 170 000 $, certaines de 2016-2017, d’autres de 2017-2018]

Même si les revues auxquelles nous ne comptons plus accéder « en direct » représentent une faible proportion (de 2 % à 3 %) des revues auxquelles nous continuons à nous abonner, nous comprenons que la perte d’accès « à disposition » peut constituer un écueil pour certains chercheurs, professeurs et étudiants. Toutefois, nous avons essayé de structurer notre approche de telle sorte que la décision ne touche que le plus petit nombre de personnes et de programmes et que les solutions partielles en viennent à en atténuer les effets. Nous nous sommes adressés à certains départements, écoles et programmes qui semblent être directement touchés, mais j’invite aussi les personnes concernées à communiquer avec moi ou mes collègues bibliothécaires pour discuter de la question. Je vous remercie à l’avance de votre compréhension.

Mes meilleurs vœux pour les fêtes (en dépit de ces nouvelles désagréables!),

Brent Roe
Bibliothécaire en chef

Personnes-ressources de la Bibliothèque

Bibliothécaires de liaison avec les facultés

Coordonnateur des collections

Desmond Maley (dmaley@laurentienne.ca ; poste 3323)

Bibliothécaire en chef

Brent Roe (broe@laurentienne.ca ; poste 4841)